• Présentation

    Maîtresses et Maîtres,

    soumises et soumis,

    Avec le recul, je m’aperçois que mes aspirations étaient encrées en moi depuis mon plus jeune âge. Je me cherchais depuis longtemps. Enfin, c’est plutôt mon Maître que je cherchais. 

    Passer du désir profond au passage à l’acte n’était pas anodin. J’ai cru longtemps que je ne trouverais jamais celui qui saurait susciter, au fond de mes entrailles, l’abandon et le dévouement nécessaire pour décider de  lui appartenir corps et âme. 

    Vous le découvrirez davantage à travers mes mots, mais sachez que mon Maître est autant l’Homme qui partage ma vie que celui qui m’inspire respect et renoncement.  

    A 31 ans, je me découvre soumise novice, demandeuse, impatiente et pourtant pleine d’appréhension. Je guette les instants où mon Maître décide de faire évoluer ma soumission et éprouver  mon dévouement par de nouvelles pratiques. 

    Son vécu fait de lui un Maître accompli, serein, calme, posé et patient. Sa fermeté, sa force, ses exigences sont naturelles et non imposées de force.  Sa tendresse et sa douceur attisent mon dévouement, mon désir de lui plaire bien plus que toutes les menaces dont d’autres Maîtres usent et abusent. 

    En attendant de pouvoir prétendre être une soumise « digne de ce nom » pour le plaisir de mon Maître, je partagerais avec vous mes impressions, mes ressentis et parfois mes espérances.

    May

    Une décennie que je pratique le BDSM. Je dis une décennie parce qu’il y a eu des coupures, des temps morts, et à moins de régir sa vie dans ce sens il y a toujours des interruptions pour calmer les blessures, du temps pour trouver sa soumise, ou même les aléas de la vie qui nous font nous complaire dans une relation tout à fait ‘normale’.

    J’ai toujours été discret, à l’écoute de ce que disent les gens, à analyser tout et rien, sans pour autant qu’on en sache plus sur moi, secret ? Non, disons que je vais à l’essentiel, et le passé ou le comportement n’influent pas en fonction des personnes qu’on a devant soi et ce qu’on veut en faire.

    A 19 ans, j’ai connu les clubs échangistes, peu de temps après j’ai été propulsé dans le monde BDSM en tant que soumis, enfin deux ans après je devenais Monsieur, puis Maître.

    Je dis bien Maître, car j’ai toujours voulu ‘plus’.

    Très rapidement, j’ai pratiqué différents jeux dans un premier temps avec des partenaires d’un soir, puis avec une soumise régulière, j’avançais au-delà des limites de chacune d’elle et je mettais un terme à la relation lorsqu’elles avaient atteint leurs limites, lorsque je sentais qu’il n’était plus possible de dépasser ce stade. Je n’avais pas encore trouvé mes limites, je devais chercher encore une personne qui pourrait accepter tout ce que le fruit de mon imagination pouvait engendrer.

    Quelques années plus tard, je rencontrais enfin une soumise maso, comme on en fait peu, fière, insaisissable, acceptant de plus belle toutes les pratiques que je lui ordonnais. Elle était devenu ma soumise, mon esclave.

    Notre relation dura 4 ans.

    Il y a peu je me suis remis à chercher une soumise, le choix pour moi était ouvert, qui peut le plus peut le moins, et …….

    Aujourd’hui, j’ai rencontré May, il y a 8 mois, autant dire un an, elle est soumise, au plus profond d’elle-même, nous vivons ensemble, et je la découvre chaque jour.

    Dans notre quotidien, il n’est pas facile d’allier soumission et vie de tous les jours, mais j’avoue que c’est un autre défi qui se présente à moi, et, toute novice qu’elle est, ses qualités ne manquent pas, certes elle est maladroite, timide, réservée, insouciante et insolente parfois, toutes les qualités d’une soumise en somme, mais elle est aussi réactive, vive, pressante, honnête, juste et m’inspire de jour en jour.

    Kin.

     

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