• 21. La sensation du martinet

    Maîtres(ses) et soumis(es),

    Cet après-midi mon Maître a appliqué la punition relative aux règles quotidiennes.

    Cette fois-ci, il a innové le martinet que nous avions conçu ensemble. Je l’ai attendu cette punition. C’est la première fois pour moi et nous en avons longuement parlé. Mon Maître m’avait en partie rassurée même si je ne pouvais l’être avant d’y avoir « goûté ».

    A genoux sur le lit, les fesses nues et relevées vers Vous, je ne m’attendais pas du tout à cette sensation. J’avais en mémoire les brûlures de Vos fessées qui se succédaient au rythme que Vous souhaitiez sur la partie basse de mes fesses. Vous imaginerez donc sans mal ma surprise lorsque j’ai senti la douleur aigüe des lanières cinglantes sur le haut de mes fesses s’enchaîner sans même avoir le temps de reprendre mon souffle ou de comprendre…

    Un premier palier avait été proposé. Je sentais la douleur superposée des lanières qui avaient claqué à plusieurs reprises et au même endroit sur mes fesses. Si la douleur était plus cinglante, elle était localisée et non sur la surface, je n’avais pas cette sensation de brûlure que j’avais découverte avec les fessées. Aussi, lorsque Vous m’avez posé la question de savoir si on continuait, il m’a donc semblé honnête de Vous répondre oui.

    La seconde série a été plus difficile, ma chair était déjà sensible et je redoutais aussi ce que je savais arriver : l’enchaînement rapide et ferme des coups de martinet. Si j’étais restée les fesses en l’air et la tête baissée tout au long de la première partie de la punition, je me suis redressée et cambrée à l’approche de la fin du compte. Il ne restait plus que quatre coups lorsque Vous avez fait une pause.

    …. Etait-ce naïf de ma part de m’attendre à ce que ces quatre derniers coups soient « faciles » après ce que je venais de supporter ?

    Votre main a été lourde pour clore cette punition. Malgré la douleur, je n’ai pas cherché à éviter, même si j’ai du crier un peu. Et malgré ma réaction, Vous n’avez pas été moins virulent pour mener ses quatre derniers coups à leur terme.

    Si c’était une découverte pour moi, j’ai bien senti qu’il Vous en aurait fallu davantage pour vraiment apprécier ce moment, aussi Votre dureté des derniers instants a apaisé ma sensation de culpabilité de ne pas pleinement être en mesure de combler Vos désirs… pour le moment… 

    Et je Vous en remercie…  

    Si la douleur a été moins vive pendant la punition, elle est restée beaucoup plus longtemps après la punition. D’ailleurs, si pour la première fois, mon Maître ne m’a pas prise après la punition (ce que j’avoue j’aurais beaucoup aimé) il m’a longuement caressé les fesses. Ses caresses ravivaient la sensation de douleur éprouvée et pourtant j’ai gémis d’excitation et de bien-être sous ses mains douces et chaudes autant qu’il a bien voulu m’en gratifier. A l’heure où je vous parle, j’ai toujours autant de plaisir à sentir ses mains là où sont les marques encore vives de ma punition. 

    May

    Réaction de Kin :

     De toutes les pratiques BDSM, le Martinet est l’instrument que j’aime le moins, non pas que je n’aime pas m’en servir, mais il me faut une bonne demi-heure avant que les préliminaires des premiers coups se terminent et laissent place au plaisir.

    De plus, c’est un mouvement continu et régulier à adopter et qui plus est, ne fait ressentir à la soumise la sensation de brûlure qu’une fois les coups donnés et la séance terminée.

    De surcroit, le martinet est un objet qui ne laisse pas de traces. Je m’explique avant que certains Maîtres n’y voient une inexpérience de ma part :

    - Si je veux faire mal, il me suffit de donner une dizaine de coups à ma soumise pour la marquer pour une bonne semaine certes. Mais là n’est pas l’objectif du martinet en soi, et vous ne me contredirez pas.

     - Par contre si l’on adopte une ‘vitesse de croisière’, avec un bon timing et la même intensité dans les coups portés, cela peut durer ad-vitam-æternam sans que la dites soumise ne soit marquée.

    Ce que je n’aime pas en ce jeu, c’est justement ce moment de répétition, ce moment de régularité.

    Et puis, il y a d’autres instruments qui me procurent bien plus d’effet, comme la cravache, la badine, ou la canne anglaise.

    Kin.

    Culture BDSM


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